Le Tamia de Sibérie ne semble pas entrer en concurrence significative avec les Rongeurs natifs des forêts européennes, comme le Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus) et le Campagnol roussâtre (Myodes glareolus), avec lesquels il partage la même niche alimentaire.
Les populations sauvages de Tamias augmentent le risque sanitaire en facilitant la circulation de pathogènes véhiculés par les tiques de litière, principalement dans les milieux forestiers tempérés, océaniques et continentaux. Ces Tamias peuvent interagir avec l'Écureuil roux (Sciurus vulgaris), qui peut être infesté par deux Nématodes (Vers ronds) intestinaux originaires d'Asie du Sud-Est (Brevistriata skrjabini et Strongyloides callosciureus), introduits par les Tamias.
Enfin, une compétition entre le Tamia de Sibérie et l'Écureuil roux est possible lors des années de faible production de glands dans les Chênes. C'est le Tamia qui en consomme davantage, au détriment de l'Écureuil roux.
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.frTélécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/enseignement-scientifique-terminale ou directement le fichier ZIPSous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0 